PREMIER BILAN

Quatre mois de vadrouille, dix frontières et 29000 km: Mes problèmes de santé 17 jours après notre départ d'Aix ont bien failli faire capoter notre aventure. Depuis R.A.S. La voiture est une bonne auto polyvalente: c'est un très bon 4x4 assez confortable sur route. C'était le but recherché. L'aménagement intérieur bien prévu est suffisant pour le peu de choses embarquées. Le seul hic est qu'il faudra être raisonnable pour les achats souvenirs. La tente sur le toit est confortable tant que nous n'avons pas à y grimper ou en descendre ou la plier sous la pluie. L'inconvénient de cet équipage comparé à un camping car est que nous sommes beaucoup moins autonomes, l'avantage étant notre mobilité. Ce n'est que la confirmation de nos prévisions puisque nous avions prévu d'aller aussi souvent que nécessaire à l'hôtel. L'autre avantage de notre choix est que depuis le début on a du nous demander vingt fois si on ne la vendait pas.Nous avons déjà une proposition d'achat à Belem et une autre à Macapa (nord Brésil)! Les problèmes de promiscuité dans un couple habitué à des activités séparées et à une grande autonomie n'ont posé que des problèmes mineurs d'ajustement. Nous ne sommes pas lassés par la multitude de choses que nous voyons. Nous avançons plein sud avec l'envie de voir et de connaître. Bien sur les problèmes d'insécurité que j'appréhendais en rentrant au Mexique (un peu trop au goût d'Alain) reviennent avec l'approche de la Colombie mais nous nous sommes toujours sentis très libres et avec les précautions d'usage tout ira bien. Le régime alimentaire est loin de nos habitudes sédentaires mais même s'il nous arrive de rêver à un repas de fromages avec un bon vin, nous "faisons avec" et nous survivons sans problème. Alain a perdu environ six kg, et moi 2 kg. Nous nous sentons plus... légers et en forme. Bref le bilan est très positif. Nous savons que des difficultés importantes nous attendent avec dans l'ordre d'arrivée à l'antenne: Toujours l'insécurité, les barrages et la fouille du véhicule nous le rappellent constamment, la très haute altitude (un col à 4250m), les routes (pistes) épouvantables et les distances très longues. Mais nous sommes plus sûrs de nous et plus confiants qu'au départ.