dimanche 2 mars 2008

LE SUD LIPEZ


Départ pour le sud Lipez  des hautes terres de plus en plus sauvages où les lagunes et les volcans s’enchaînent les uns après les autres. On traverse des espaces immenses de dunes, de pierrailles, de montagnes, de lacs de toutes les couleurs dominés par des volcans aux sommets enneigés à donner le vertige. Des symphonies de couleurs chaudes dans le désert de Dali aux pierres gigantesques ciselées par le vent on est sur une autre planète. L'altitude et la solitude à plus de 4500m .....Il faut être un peu allumé pour venir se perdre ici. Puis dernière image de la Bolivie, le bout du monde avec sa Laguna Blanca et la belle Laguna Verdé d'une extraordinaire couleur presque turquoise dominée par l'imposant volcan Licancabur.  Derrière c'est le Chili et le désert  de l'Acatama.

                               Le roi de l'altiplano



















Pause déjeuner

                                        des trafiquants de drogue arrêtés par la police. Nous serons  interrogés mais pas fouillés. Ils nous demandent d’être prudents! 







Nous apercevons de loin la fameuse Laguna colorada.C'est là que nous allons passer la nuit.


Un lama aussi émerveillé que nous devant un tel spectacle!

La Laguna Colorada rouge comme le sang, c'est iréel!!  

                

c'est en fin d’après midi complétement exténués après une journée de piste chaotique que nous décidons de passer la nuit ici au bord du lac. Malheureusement le vent est tellement violent et glacial que nous ne pouvons pas dormir dans la maggiolina au risque de s'envoler. Le refuge est complet mais à force de discuter nous trouvons une chambre tout ce qu'il y à de plus rudimentaire mais nous sommes heureux d'avoir enfin un toit même sans chauffage.

La soupe nous réchauffe

Nous quittons le refuge après une bonne nuit bien au chaud sous une tonne de couvertures andines. Il est tôt et la lune brille encore malgré la clarté du ciel. Nous sommes émerveillés par la pureté du paysage minéral.
                             Curieuses les vigognes nous regardent passer.           







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