samedi 17 mai 2008

SALVADOR DE BAHIA

La ville aux 165 églises, rassurez vous nous ne les avons pas toutes visitées, juste cinq ou six. La ville la plus africaine du continent. C’est dans le quartier colonial que nous avons élu domicile au 7ème étage d’un immeuble moderne planté là comme une tache. Mais la vue imprenable et le petit déjeuner nous ont fait oublier la laideur de cet édifice. Nous étions en plein cœur de cette ville aux ruelles mal pavées, aux façades colorées avec ses toits de tuiles rouges et ses magnifiques églises baroques. Il règne ici une atmosphère que nous n’avons trouvé nulle part ailleurs….. De la musique et encore de la musique le son des percussions et des tambours qui s’échappe des ruelles et des fenêtres ouvertes, des petits vendeurs et malheureusement des enfants qui veulent nous guider jusqu'à un magasin pour leur acheter du lait en poudre qu’ils revendent ensuite pour avoir du crack ou des solvants. La misère est là au milieu de cette désinvolture.




-Largo de Pélourinho : Le cœur de la vieille ville, c’est là que vivaient les riches seigneurs du sucre. Ils pouvaient assister depuis leurs fenêtres et balcons aux supplices des esclaves.


Danses. Comme le cœur des bahianais bat au rythme de la musique et de la danse nous avons été entraînés dans un spectacle de candomblé, culte afro brésilien dansé par les premiers esclaves noirs et la capoéira qui découle d’une lutte rituelle africaine dansée dans les plantations. Mystique, entraînante, sensuelle, et parfois violente.(interdiction de prendre des photos.) Dommage car les costumes étaient très beaux.




- L’enfant de Bahia, Jorge Amado a écrit « Toute la richesse de l’homme de Bahia, en grâce et en civilisation, et toute sa pauvreté infinie, tout son drame et toute sa magie naissent et se retrouvent dans la vieille ville »






                  La belle place Da Zé, au fond un hôtel sans                                  charme. Notre chambre au dernier étage avait                                  le mérite d'avoir la plus belle vue sur la ville                                                         

                                                                      Cafézinho.
Après un bon déjeuner nous avons eu droit , c’est la coutume au brésil, à un cafézinho café noir serré, fort comme le diable, chaud comme l’enfer et sucré comme l’amour. Tout un programme.

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