La Cordillère Blanca.
est un massif montagneux des Andes Peruviennes qui s’étend sur 180kn de long,35sommets de plus de 6000m d'altitudes et de nombreux lacs. Son nom vient de ses neiges éternelles et de la couleur de ses roches
Le canyon del Pato.Nous avons quitté les bords de la côte Pacifique et sa chaleur moite pour rejoindre la cordillère Blanca. Première étape,une nuit à Caraz en traversant le canyon del Pato-130km,5h de piste difficile étroite et sinueuse, pleine de caillasses, de gués et autres surprises, mais elle gagne en émotion par ses paysages époustouflants. On traverse des gorges étroites entre les flancs de hautes parois rocheuses ou sablonneuses qui tombent à pic dans un rio tumultueux On passe 35 tunnels à peine dégrossis en espérant ne croiser aucun véhicule....il est impératif de signaler sa présence en usant du klaxon. La chaleur y est torride mais nous sommes bien dans notre véhicule climatisé. Nous nous arrêtons souvent pour admirer le paysage qui est grandiose. Puis à la sortie d'un tunnel, première crevaison depuis le début de notre voyage. Heureusement il y avait un bas coté pour se garer. Le changement de pneu nous a pris un certain temps. Nous avons d' abord essayé la bombe mais le trou était trop grand ensuite le cric mal installé est parti sur le côté et la voiture a basculé brutalement. Heureusement pas de mal ni de casse. En plaçant une cale sous le cric pour le stabiliser nous avons enfin réussi à changer la roue. La dessus la pluie est arrivée avec son lot de nuages noirs, puis le tonnerre et la nuit. C’était lugubre dans ces falaises étroites et cette piste suspendue au dessus d'un rio en furie.Nous étions trempés sales et fatigués mais tellement soulagés de pouvoir repartir. Quelques km plus loin comme un ennui n'arrive jamais seul, le premier camion croisé nous à envoyé un morceau de pneu dans le pare brise qui pète.Grand désespoir! Nous nous sentions à cet instant très vulnérables dans cet environnement hostile. Les derniers kms ont été très éprouvants car nous nous attendions à tout instant à d'autres ennuis. Quand nous sommes arrivés à Caraz sous la pluie il faisait froid et humide. Nous n'avons pas fait les difficiles pour trouver un hôtel. Nous nous sommes enfermés dans la chambre sans âme sous une tonne de couvertures andines (rêches et lourdes) et nous avons dormis comme des bébés .Le lendemain matin sous un soleil frisquet nous quittions Caraz et son canyon sauvage pour rejoindre Huaraz, point de chute pour visiter la cordillère, ses sommets enneigés noyés dans les nuages et ses vertes vallées.